Profil de Solenne
A vrai dire, je ne me rappel même plus à quel moment je suis devenue une screenageuse. Comme si je l'avais toujours été ! Enfant je passais déjà des heures devant les dessins animés : Dragon ball Z, Jane et Serge... et la liste est longue. Ado, j'ai tourné la page et suis passée aux séries télévisées comme Les Années Collèges. Au même moment, j'ai décidé d'imiter mon grand frère en me passionnant pour les jeux vidéo. C'est donc très jeune qu'a commencé mon addiction à l'écran… et ce constat est assez effrayant. Il y a 5 ans Internet s'est inséré dans ma vie et a chamboulé toutes mes habitudes télévisuelles. Le petit écran a vite dévoilé ses limites face au Géant de l'information et de la communication. Quelle bonheur d'avoir des choix incalculables et une liberté infinie. J'ai alors commencé à regarder de plus en plus de films, à écouter de plus en plus de musiques, à lire de plus en plus d'actualités… Bref tout ce que nous pouvons faire grâce au web est de plus en plus. Et moi, je suis donc de plus en plus accro à cet imposant média. A l'inverse, je ne regarde presque plus la télévision qui pourtant m'a tellement apporté. Mais maintenant la question que je me pose est la suivante : est-il possible qu'une nouvelle drogue dure médiatique fasse son apparition et me rende encore plus dépendante ?
30 sep 2006
Maxime, en résistance
Comment en suis-je arrivé à devenir un screenager ?
Au début il y eu la Super Nintendo, ensuite la Nintendo 64 puis plus rien. Je pensais avoir arrêté définitivement de jouer aux consoles mais elles n'avaient cessé de stimuler mon intérêt que dans le but de faire une place à l'ordinateur.
De son côté, la télévision eu des haut et des bas dans le palmarès de mes loisirs en étant tout de même constamment à mes côtés.
J'essaie de me revendiquer comme affranchi des écrans mais la réalité me rattrape chaque jour : je vis avec eux en permanence.
Francis, le regardateur de séries
Ma consommation de séries TV a explosé depuis que la série Alias est sortie.
J'en regardais un peu avant, mais cela restait assez restreint. Puis j'ai enchaîné avec Lost, Nip Tuck, Desperate Housewives...et maintenant je suis 8 séries par semaine (ça me fait un peu peur quand j'y pense). Le problème c'est que je ne regarde plus beaucoup de films alors qu'avant j'en voyais énormément. Eh oui ! Les séries ça prend du temps. Si en plus je rajoute les moments que je passe sur Internet, ça commence à faire un paquet d'heures devant un écran... Mais bon, j'assume, j'suis un screenager moi madame, un vrai ! Et je vais vous parler de ces séries qui me prennent tant de temps.
Claris
Comment se définir ?
Comment expliquer mon addiction ? Une des premières raisons, qui semble la plus évidente : c'est générationnel. Comment ne pas être accro dans nos "screen sociétés" ?
Mes premiers souvenirs remontent aux fantastiques dimanches après-midi passés avec la sainte famille devant jacques Martin! Mon rêve à l'époque devenir la nouvelle Vanessa Paradis. Et oui ! Si mes parents m'avaient inscrites, qui sait ? Et ensuite schéma classique : club Dorothé, Beverly Hills et aujourd'hui Desesperate Housewives, j'en passe et des meilleurs... Enfin rien de bien original à écouter les conversations de cours de récrés et de machine à café.
Disons que j'essaye d'avoir du recul par rapport aux images, mais difficile, elles sont si fascinantes. Si fascinantes qu'elles ne cessent de m'interroger. Et oui ! En tant qu'apprentie journaliste, la télé, le web sont des terrains d'étude de premier choix.
Je vous invite à suivre mes aventures ainsi que celles de mes potes dans nos univers respectifs.
Vincent, un peu «geek» sur les bords
J'ai une vie quand même.
J'ai eu mon premier ordinateur à 20 ans. Avant, l'ordinateur c'était celui des autres : un objet de convoitise. Quand j'ai enfin eu le mien, ça a été une sorte de coup de foudre. J'ai voulu savoir comment ça marchait, essayé pas de mal de choses et avec le temps j'ai fini par un peu m'y connaître. «Geek» est donc un terme qui peut me convenir. Ceci dît, contrairement à la plupart des «geeks», j'ai bien d'autres passions à part l'informatique : le cinéma, les séries, la musique… Je ne passe pas non plus ma vie devant mon ordinateur. Mais je dois quand même reconnaître que j'aurai bien du mal à ne pas l'ouvrir de la journée. Donc, oui, d'accord, moi aussi je suis un screenager.
Anne-L: Web, ciné, télé, d'un extrême à un autre
C'est vrai ça, comment suis-je devenue une screenageuse ?
Tout a commencé dans une maison angevine où je ne rate aucun épisode des "Années collèges" et de "Sauvés par le gong". Je regarde "Willow" tous les mercredis, et connais les dialogues de "La Boum" par cœur. Je joue à des jeux stupides sur le vieux Thomson familial (celui avec les disquettes toutes molles). Bien plus tard, je découvre le cinéma d'art et essai dans lequel je dépense mon argent de poche, en attendant mes premiers salaires. Puis c’est la dégringolade, j’achète mon premier ordinateur personnel et installe ma première Freebox. Aujourd’hui, à 24 ans, j’allume mon ordinateur avant même d’avoir enlevé mon manteau. Ensuite j’allume la radio (FIP/Nostalgie), puis la télé (Arte/TF1). Je suis capable de surfer sur des sites de médias alternatifs tout en regardant la "Star'ac", regarder des documentaires tout en parlant du "Confessions Intimes" de la veille sur Msn. Il n'y a pas de demi-mesure dans l'esprit de contradiction de certains screenagers. Voilà ce que vous allez découvrir dans mes billets.