Je me souviens de la belle époque des jeux vidéos, quand j'étais encore tout marmot, la guerre opposant Nintendo à Sega, Street Fighter et ses merveilleux combats.
Les jeux ont depuis beaucoup évolué, tout comme moi. Il est vrai que je n'ai pas acheté de consoles depuis un bout de temps. N'empêche, le plaisir de tenir entre ses mains une manette de jeux est resté intact et c'est avec une délectation enfantine que je m'adonne encore (avec peut-être quand même plus de modération) à cette plaisante distraction.
Pendant une certaine période de ma courte vie, je me suis pourtant détaché des jeux vidéos. Deux ans à vivre seul, dans 9 m² avec aucun loisir virtuel à proximité. Je croyais m'en être sorti, avoir franchi un cap et gagné en maturité (un adulte responsable jouant aux jeux vidéos, quelle idée saugrenue, n'est-ce pas ?). Il n'en était rien.
Je vis désormais en collocation, dans un environnement peu hostile aux consoles et où ses habitants vénèrent le dieu PC. Ai-je résisté ? En quelque sorte oui si l'on en juge par la fréquence de jeux de ces derniers. Mais en vérité, il ne m'a fallu que peu de temps pour me rendre à l'évidence : je n'ai jamais vraiment décroché et cette fièvre du jeu ne demandait qu'une occasion minime pour ressurgir.
Je joue actuellement pratiquement une fois par jour, je suis un screenager.
Maxime
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